Transduction d'ADN induite par un champ EM faible

Anton SF
Au fil des années, plusieurs rapports indiquent que les molécules chimiques ont une signature électromagnétique (EM) caractéristique qui contiennent les informations et la fonction de la molécule. De plus, il a été suggéré que les informations moléculaires peuvent être enregistrées à partir de la molécule physique et transférées vers une solution aqueuse séparée en utilisant un champ EM externe dans une gamme de fréquences extrêmement basses. De nombreux scientifiques, dont le lauréat du prix Nobel Luc Montagnier, ont étudié des solutions imprégnées d’EM. Quant à Luc Montagnier, lui et son équipe de recherche ont étudié les signaux EM de solutions d'ADN diluées en série et ont découvert que les signaux EM peuvent être transférés via un phénomène de résonance aux solutions aqueuses et induisent la formation de nanostructures aqueuses. Ces nanostructures d'eau fournissent la matrice d'ADN pour reconstruire la molécule d'ADN originale. En outre, on suppose que la Taq polymérase (l'enzyme responsable de la copie d'ADN) peut "voir" la signature EM de la molécule d'ADN en échangeant des champs d'ondes. Ce mécanisme est soutenu par le paradigme de la théorie des jauges des champs quantiques.
 
 
Cet article passe en revue une publication de 2018 intitulée "Rate limiting factors for DNA transduction inducted by weak electromagnetic field” par B. Q. Tang et al. qui a été inspirée par le travail de Luc Montagnier et de son équipe de recherche.
 
 
 

Quel était le but de l’étude ?

 
Le but de l'étude était d'examiner les différents facteurs qui affectent la transduction de l'ADN dans le but d'augmenter le taux de transduction. Les variables étudiées par les auteurs étaient : 
 
  1. la composition des solutions aqueuses,
  2. le matériau du recipient,
  3. les étapes de dilution, et
  4. l'origine des fragments d'ADN. 
 
 

Qu’ont fait les auteurs ?

 
Les expériences ont été menées sur une période d'un an. Fondamentalement, pour le montage expérimental, l'ADN et les solutions aqueuses étaient placés côte à côte dans une bobine de cuivre pendant 16 à 18 heures. Pendant ce temps, on s'attendait à ce que la transduction de l'information se produise, ce qui aboutirait à une solution aqueuse informée appelée "solution de transduction". Ensuite, les auteurs ont effectué une réaction en chaîne par polymérase (PCR) et une électrophorèse sur gel sur les solutions de transduction (ou des solutions de transduction diluées en série) pour confirmer si le processus de transduction a réussi (Fig. 1). Pour comparer, des expériences de contrôle ont également été réalisées. 
 
Fig. 1. Étapes principales de l’expérience.
 
 

Qu’ont révélés les données ?

 
Les données ont révélé que la transduction de l'ADN dépendait de :
 
  1. la composition de la solution aqueuse,
  2. le matériau du récipient de transduction,
  3. l'incorporation d'une étape de dilution, et
  4. l'origine du fragment d'ADN.
 
Ci-dessous se trouve un résumé des résultats. 
 
 

1. La composition de la solution aqueuse

 
Pour étudier l'effet de la composition de la solution aqueuse sur la transduction d'ADN, deux échantillons différents ont été préparés puis soumis à la PCR. Le premier échantillon était constitué d'eau pure seule et le second échantillon était constitué d'eau pure mélangée avec des ingrédients de PCR (Fig. 2). Les données obtenues ont montré que le taux de transduction d'ADN était plus élevé pour la solution aqueuse composée d'eau pure avec des ingrédients PCR par rapport à l'eau pure (Fig. 3). 
 
 
Fig. 2. Montage expérimental pour 2 solutions aqueuses différentes.



 
Fig. 3. Taux de transduction moyen pour les solutions aqueuses avec et sans d NTP et tampon.
 


2. Le matériau du récipient de transduction

 
Pour étudier l'effet du matériau du récipient sur la transduction de l'ADN, les auteurs ont comparé l'utilisation d'une cuve en quartz hydrophile à un tube Eppendorf hydrophobe (Fig. 4). Il a été observé que l'utilisation d'un récipient hydrophile était plus efficace en ce qui concerne la transduction d'ADN par rapport à un récipient hydrophobe avec un taux de transduction de 38,5% et 8,7%, respectivement (Fig. 5). Une explication de cette observation est la formation d'une "zone d'exclusion" près de la surface du matériau hydrophile, qui est supposée contenir de nombreux domaines cohérents. Ces domaines cohérents pourraient potentiellement conduire à la formation de nanostructures dans l'eau et servir de matrice d'ADN lors de l'amplification par PCR. 
 
Fig. 4. Configuration expérimentale pour 2 types de récipients différents.



Fig. 5. Taux de transduction moyen pour 2 types de récipients.
 

3. L'incorporation d'une étape de dilution

 
Pour évaluer l'effet de la dilution en série sur la transduction d'ADN, les auteurs ont examiné des solutions de transduction non diluées et diluées de deux fragments d'ADN, DNA105 et DNA183 (Fig. 6). Les données ont révélé que lorsque la solution de transduction (c'est-à-dire la solution aqueuse informée) subissait une dilution décimale en série (D10), le taux de transduction augmentait considérablement pour les deux fragments par rapport aux échantillons non dilués (D0) (Fig.7). Les auteurs expliquent cette observation à travers des domaines cohérents – c'est-à-dire que même si après une dilution en série la concentration de soluté diminue, le nombre de domaines cohérents augmente et par conséquent, il y a une augmentation de la capacité à imprimer toutes les fréquences. 
 
 
Fig. 6. Présentation de l'étape de dilution pour évaluer l'effet de la dilution en série.


 
Fig. 7. Taux de transduction moyens avec et sans étape de dilution pour 2 fragments d'ADN.

 

4. L'origine du fragment d'ADN

 
Pour explorer l'effet de l'origine de l'ADN sur la transduction, les auteurs ont étudié l'ADN d'une source pathogène (DNA105) et l'ADN d'une source non pathogène (DNA183 et DNA285) (Fig.8). Il a été constaté que la transduction d'ADN était réussie pour les trois fragments ; cependant, la vitesse de transduction était quelque peu affectée par l'origine de l'ADN - le fragment d'ADN d'origine pathogène semblait être légèrement plus actif que l'ADN d'origine non pathogène (Fig. 9).
 
Fig. 8. Configuration expérimentale pour des fragments d'ADN d'origines différentes.



 
Fig. 9. Taux de transduction moyens pour des fragments d'ADN d'origines différentes.

 
En résumé, les auteurs ont réalisé une transduction d'ADN en solutions aqueuses sous l'influence d'un champ EM. De plus, les auteurs ont conclu que :

- pour une transduction d'ADN réussie, un champ EM de basse fréquence est nécessaire ;

- l'ajout de tampon PCR et de d NTP à la solution aqueuse a amélioré la vitesse de transduction ;

- l'utilisation d'un récipient de transduction hydrophile a entraîné un taux de transduction plus élevé ; 

- la réalisation de dilutions en série de la solution de transduction a augmenté les taux de transduction d'ADN ; et,

- la transduction d'ADN a réussi quelle que soit l'origine de l'ADN - c'est-à-dire que les fragments d'ADN d'origine à la fois pathogène et non pathogène peuvent transférer des informations. 
 
 

Qu’est-ce que cela signifie ? 

 
Les preuves présentées par B. Q. Tang et al. s'inscrivent dans la lignée des travaux de Luc Montagnier et d'autres et démontre les différents paramètres qui affectent le taux de transduction de l'ADN. De plus, les auteurs expliquent les observations à travers le point de vue de l'électrodynamique quantique et des domaines cohérents. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement l’imprégnation de l'eau, ces résultats supportent le transfert d'informations moléculaires dans l'eau et ouvrent la porte à l'utilisation de la médecine informationnelle, qui comprend les ICs, comme traitements possibles peu coûteux et non toxiques. 
 
 
Référence 
B. Qing Tang, Tongju Li, Xuemei Bai, Minyi Zhao, Bing Wang, Glen Rein, Yongdong Yang, Peng Gao, Xiaohuan Zhang, Yanpeng Zhao, Qian Feng, Zhongzhen Cai & Yu Chen (2018): Rate limiting factors for DNA transduction induced by weak electromagnetic field, Electromagnetic Biology and Medicine. 
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