Nikolai P. Kravkov: Influence Informationnelle ses Agents Pharmacologiques sur les Tissus Biologiques

Anton SF
En 1922, il n’y avait ni ordinateurs, ni internet, et même l’ADN et la pénicilline n’avaient pas encore été découvertes. C’était une époque où les gens regardaient encore des films muets. Cependant, c’est à cette époque que l’éminent pharmacologue russe, Dr. Nikolai Pavlovich Kravkov (le fondateur de l'École Scientifique Russe de Pharmacologie), étudiait les phénomènes liés aux ICs – c’est-à-dire les effets "informationnels" de substances actives. 

Dans cette publication, nous allons brièvement passer en revue un de ces article, dans lequel le Dr. Kravkov (en photo dans la Fig. 1) étudie l'effet de différents poisons sur les vaisseaux sanguins d’oreilles de lapin isolées. L’article a été initialement écrit en allemand et et publié sous le nom de ‘Zeitschrift f.d. gesamte experim. Medicin, XXXIX, H. 3/6’.

Fig. 1. Photo de groupe d’étudiants et professeurs à l’Imperial Military Medical Academy en Russie. Dr. Kravkov est au milieu de la photo (derrière le lapin).


Dispositif expérimental 

 
Pour étudier l’effet des différents poisons sur les vaisseaux sanguins d’oreilles de lapin isolées, le Dr. Kravkov et ses collègues ont développés un protocole expérimental spécifique (Fig. 2). Il a fallu quelques années aux chercheurs pour obtenir des résultats stables et fiables. En général, le dispositif impliquait de laver du sang de l'oreille de lapin avec du liquide de Ringer-Locke (R-L), puis une canule en verre était insérée dans l'artère. La canule était connectée à deux burettes - l'une des burettes contenait du liquide R-L non toxique, tandis que l'autre contenait du liquide R-L contenant le poison à l'étude. Le liquide R-L non toxique passait d'abord à travers le vaisseau sanguin, suivi du liquide R-L toxique. Les chercheurs ont compté le nombre de gouttes par minute qui coulaient de l'extrémité du vaisseau sanguin. Plus il y a de gouttes par minute, plus le vaisseau sanguin est large. 

 
Fig. 2. Représentation schématique du dispositif expérimental utilisé pour effectuer l'étude.

 

Les Effets des Poisons Fortement Dilués 


Différents poisons agissent différemment sur les vaisseaux sanguins - certains d'entre eux dilatent les vaisseaux sanguins à des concentrations élevées et les rétrécissent à de faibles concentrations, tandis que d'autres font l'inverse. Par exemple, les vasoconstricteurs tels que l'adrénaline et l'histamine, dilatent les vaisseaux sanguins à de faibles concentrations et les rétrécissent à des concentrations plus élevées. D'autre part, des substances telles que le chloroforme et l'éther dilatent les vaisseaux sanguins à des concentrations élevées et les rétrécissent à des concentrations plus faibles. Dans tous les cas, au fur et à mesure que le poison est dilué, ils perdent progressivement leur effet jusqu'à atteindre une période de neutralité (c'est-à-dire une période d'inactivité totale). On pourrait supposer qu'avec de plus en plus de dilutions, la neutralité resterait ; cependant, cette hypothèse s'est avérée incorrecte. Avec d'autres dilutions, il a été constaté que les poisons redeviennent actifs, provoquant un rétrécissement et une dilatation des vaisseaux sanguins (Fig. 3). Cette action particulière a été observée pour tous les poisons - c'est-à-dire que pour toutes les substances étudiées, ils commencent à avoir le même effet et perdent ainsi leur spécificité à des dilutions élevées. A noter, les poisons étudiés étaient toujours actifs à une concentration de 10-32, soit environ 1 molécule dans quelques litres de solution.
 
 
Fig. 3. Représentation générale de la façon dont les poisons affectent les vaisseaux sanguins à différentes concentrations.
 
En ce qui concerne ce phénomène, le Dr. Kravkov l'a expliqué en disant “nous pouvons supposer que les poisons à des dilutions extrêmement élevées deviennent des sortes de stimulateurs protoplasmiques spéciaux, vibrant dans une direction ou une autre, avec une énergie spécifique dans sa vie physiologique. De toute évidence, la molécule de poison dans de telles dilutions semble progressivement et infiniment "fondre" et informer la solution avec certaines propriétés particulières communes à toutes les substances étudiées. Ainsi, nous avons affaire ici à la transformation de la matière en énergie, qui est ressentie par le protoplasme vivant”.


Tout bien pesé, le Dr. Kravkov a trouvé que les tissus vivants sont capables de ressentir et réagir à juste une trace de poisons. 

 

Effet à distance des métaux 


Le Dr. Kravkov a continué sa recherche sur l’effet intangible des substances en observant l’effet des solutions d’émanations du radium (radon) sur les vaisseaux sanguins. Il est bien connu que le radon est un gaz hautement radioactif et extrêmement instable qui se décompose progressivement chaque seconde pour former des atomes de nouvelles substances, qui sont également sujettes à une décomposition supplémentaire. Les processus de désintégration séquentielle s'accompagnent de l'émission de rayons alpha, bêta et gamma ainsi que de la génération de chaleur. Dans cette enquête en particulier, il a été constaté que l'émanation de radon dilate considérablement les vaisseaux sanguins. Puisque les particules positives et négatives sont formées à la suite de la désintégration du radon, le Dr Kravkov a supposé que l'effet sur les vaisseaux sanguins était causé par la transformation de la matière en énergie électrique. Sur base de cette hypothèse, il a tenté d'examiner les effets des métaux à distance sur les vaisseaux sanguins. Pour ce faire, il a comparé l'effet des plaques de cuivre à celles en papier, ces dernières servant de témoin. Les plaques ont été placées à 0,5 à 1 cm de l'oreille de lapin. Il a été observé que lorsque la plaque de cuivre était appliquée, les vaisseaux sanguins se rétrécissaient et une fois la plaque retirée, les vaisseaux sanguins se dilataient immédiatement jusqu'à atteindre le tonus vasculaire initial (Fig. 4). 

 
Fig. 4. L'effet des plaques de cuivre placées à environ 1 cm de l'oreille du lapin sur ses vaisseaux sanguins.
 
Selon le Dr. Kravkov, les résultats des expériences sur les métaux ont montré le fait que “ il y a une réelle influence à distance des métaux et un transfert d'énergie à travers l'air ”.


Le Dr. Kravkov a expliqué ses résultats globaux comme “l'effet des substances sur l'organisme est beaucoup plus large et plus diversifié que celui des effets pharmacologiques spécifiques sur certains organes et tissus. On peut penser que le protoplasme vivant, étant le plus complexe de tous les composés connus, est un complexe physico-chimique, il est très mobile et changeant, il est constamment influencé par l'énergie électrique produite par la transformation continue de substances environnementales, même si elles sont en quantités infiniment petites qui ne peuvent être déterminées ni chimiquement ni physico-chimiquement. L'influence de ce flux d'énergie continu sous-tend la vie du protoplasme et ses manifestations”.


 
Crédits photos :
Photo du titre : https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43821837
Fig. 1 : https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42446278
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05 Juil 2019
La physique est simple et claire - isomères de spin et SI = Technologies basées sur la résonance paramétrique non linéaire de N. Tesla http://eng.ikar.udm.ru/files/pdf/sb68-10_en.pdf
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